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Le volcan la Soufrière culmine à 1467 mètres d’altitude. C’est le point le plus élevé de toutes les petites Antilles. La Soufrière est un volcan toujours actif. La dernière éruption remonte à 1976. Contrairement aux apparence, ce n’est pas de la fumée qui sort du cratère…….ce sont des nuages qui frôlent le sommet. Impressionnant effet d’optique.
Départ de notre balade; « les bains jaunes », 3O minutes de marche pour arriver au pied du volcan au « parking savane à mulets ». Une route permettait auparavant d’accéder à ce parking en voiture. Elle est aujourd’hui barrée (risques d’éboulements). Pas d’autre solution que d’aller à pied jusqu’au parking.
Nous volà au pied du volcan. Quelques randonneurs sont déjà sur le site….
Les randonneurs….
Nous commençons notre ascension…
Nous voilà au milieu de crevasses impressionnantes.
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Au dessus de nous, le paysage change, les couleurs, la végétation, la roche est recouverte d’une mousse jaune-orange…
Petit coup d’oeil en arrière, superbe vision à travers les nuages…
Nous arrivons à « l’éboulement Faujas »…
Puis à la « Grande faille »… impressionnant ! Cette faille traverse la Soufrière de part en part.
Un panneau nous indique : « écoutez le silence ! « …. « Remarquez-vous le silence qui règne ici ? Contre ces parois tapissées, les bruits sont absorbés par les mousses particulièrement bien adapatées à ce milieu humide. Ce capitonage naturel composé d’une couche épaisse de sphaignes et de lichens dévale en cascade les parois rocheuses. Seul se fait entendre le chant des petites grenouilles qui vivent ici… »
Nous approchons du sommet. Le chemin devient plus rocailleux, parfoit très étroit, la brume est de plus en plus dense…
Un panneau nous indique que nous sommes arrivés sur le plateau sommital de la Soufrière. Un « Bravo » nous encourage à continuer. « Le climat rend souvent ces lieux inhospitaliers, mais la promenade sur le sommet ne présente pas de grands dangers, à condition de se montrer prudent et de ne pas s’écarter des sentiers balisés. Pour vous aider, suivez bien le balisage au sol. Bonnes découvertes ! «
Nous voilà repartis. En levant les yeux, on découvre le dernier tronçon à parcourir… c’est raide ! :))
Derrière nous, en bas, dans la brume, d’autres randonneurs…
Le sommet approche… 2 heures que nous marchons (sans trop se presser :))
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Nous arrivons au « refuge des montagnards » qui sert d’abri en cas d’intempéries. Beaucoup de personnes sont déjà à l’intérieur. Un vent violent , froid et humide balaye le sommet. La température doit être de 12 ou 13¨° (alors que la température en Guadeloupe en cette saison est de 29°). En quelques secondes nous avons les cheveux trempés, et pourtant il ne pleut pas. (on apprécie le k-way ! :)) Les nuages sont denses, on n’y voit plus grand chose, malheureusement.
Le panneau …. 1467 mètres
La découverte….. On ne découvrira pas grand chose ce jour là. Certains endroits sont interdits en raison de dégagements acides. Trop de brume, on n’y voit rien, impossible de suivre le balisage mis en place par le Parc National. Trop dangereux. Néanmoins, durant quelques secondes, le temps s’éclaircit. On en profite pour faire deux photos… pas le temps d’en faire plus ! :))
Près de nous, une fissure fait un bruit assourdissant, comme un réacteur d’avion. Très impressionnant ! Le volcan la Soufirère n’a pas de cratère tel qu’on l’imagine. Ce ne sont que des gouffres, failles, entrailles profondes très désordonnées qui laissent échapper fumeroles et vapeurs sultureuses.
La Soufrière est un des volcans les plus actifs au monde. Elle est sous haute surveillance. L’observatoire vocanologique de la Soufrière à Gourbeyre est à l’écoute de son activité sismique. Les moindres frémissements du volcan sont transmis par télétransmission…
Notre ballade s’arrêtera là,. Impossible de faire le tour du sommet faute de visibilité. Nous sommes un peu déçus. Beaucoup de randonneurs redescendent en même temps que nous. On n’a pas vu grand chose du plateau sommital. Néanmoins, tout le monde est heureux . En redescendant, on sort de la brume et des nuages, on retrouve petit à petit le paysage ensoleillé de la Guadeloupe…. Durée de la balade, 3h3O aller retour (sans faire le tour du sommet).
Et pendant ce temps, au pied de la Soufrière, nichée dans la roche, une statue veille…
Le sommet de la Soufrière reste pour nous un mystère. Voilà une bonne excuse pour y revenir et le découvrir. Durant cette balade, nous avons découvert un endroit unique, une expérience à vivre. Ca vaut vraiment le coup ! Tout est magnifique, les versants de la Soufrière à la végétation unique, la vue sur la Guadeloupe au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude, la vue impressionnante lorsqu’on lève les yeux vers le sommet. Cette journée restera un de nos plus beaux souvenirs… même si la Soufrière, fidèle à sa réputation, est restée dans les nuages. Bref…. pour ce qui nous concerne, on reviendra, c’est sûr ! Un jour, sans nuages…..