Page 1 / 6 – La Désirade fut la première île aperçue par Christophe Colomb, (lors de son deuxième voyage). Il la nomma « Desirada ». Ile aux eaux émeraudes, la Désirade invite à la promenade et à la découverte . Baignée par les eaux de l’Atlantique et aérée par les Alizés, la Désirade inspire au visiteur un sentiment de liberté. On est vite très agréablement surpris par la richesse et la beauté de ses paysages. Loin de la vie moderne, du bruit et de la pollution, on trouve à la Désirade le calme, des paysages variés et magnifiques, des habitants chaleureux et accueillants. Cette île est un régal pour les yeux et pour l’esprit ! Nous n’avons passé qu’une journée sur l’île. Pas suffisant pour tout découvrir. Nous avons donc visité la côte littorale en 4×4, partie habitée de l’île. Pour ce qui est de la partie « falaises », il faut y aller à pied et compter plusieurs heures de marche. Ce sera pour une prochaine fois … Pour 2O euros par personne (18 euros par personne si vous partez à deux) au départ de Saint-François, offrez-vous une magnifique journée sur une île qui ne vous laissera pas indifférent. Observez sa faune, sa flore, ses plages, ses ‘montagnes », ses superbes paysages arides… bref, faites-vous vraiment plaisir ! Pour ce qui nous concerne ce fut effectivement le cas, un réel plaisir de visiter cette île ! … Partons à la découverte de la Désirade….
Départ le matin à 8 h 30 de Saint-François avec « le Colibri »..
Derrière nous Saint-François…
Après une quinzaine de minutes, passage au large de la « Pointe des Châteaux » et sa célèbre croix.
La Pointe des Chateaux.
4o minutes suffisent pour arriver à la Désirade. Ce jour là, nous avons eu de la chance, la mer était relativement calme. Il n’est pas rare que cette traversée soit assez agitée… attention si vous êtes sensible au mal de mer….
Au loin, la Désirade… une île en pente…
En s’approchant on découvre les maisons à flanc de montagne. La partie littorale est devant nous. A l’opposé les falaises, zone inhabitée.
Avant même d’accoster, de superbes paysages s’offrent à nous…
Petits bateaux de pêcheurs près d’une plage. La pêche est la principale source de revenus des Désiradiens.
Une petite plage de sable blanc et cocotiers…
Nous arrivons au débarcadère Beauséjour (quel joli nom). un autre bateau a déjà déchargé son flot de touristes. Nous sommes néanmoins peu nombreux sur l’île…
Sur le port un panneau nous souhaite la bienvenue…
Nous nous rendons chez le loueur de voitures où nous avons réservé, quelques jours auparavant un 4 x 4. La Désirade n’ayant qu’une seule route principale, mieux vaut louer un 4 x 4 pour pouvoir arpenter un maximum de petits chemins latéraux. Pour une journée de location, le loueur nous demande de rajouter 10 euros d’essence en fin de journée. Raisonnable. Le prix de la location du véhicule est de 3O euros la journée (35 euros le week-end). Pour un scooter, comptez entre 15 et 20 euros la journée.
Les 4 X 4 à la location :
Nous voilà partis…
Page 2 / 6 – La côte Sud : Premier arrêt à quelques dizaines de mètres du débarcadère, une plage, la plage à Fifi, Beauséjour. On n’a pas démarré que déjà on s’arrête pour apprécier la plage 🙂 Très propre, superbe. Les plages de la Désirade sont réputées pour être les mieux entretenues de Guadeloupe, effectivement, on en aura la confirmation au cours de la journée
Quelques kilomètres plus loin, en allant vers la pointe du phare, une autre plage, encore plus belle, la plage du Souffleur…
La magnifique plage du Souffleur :
C’est beau n’est-ce pas ? :))
Des carbets… on sait déjà où nous viendons pique-niquer, et où nous nous baignerons… Cette plage est vraiment magnifique !
Une troisième plage, la plage de la Petite Rivière…
Plage de la Petite Rivière…
Nous découvrons ensuite des paysages plus sauvages…
Un iguane qui traverse la route…
Puis nous arrivons à l’ancienne cotonnerie…
La cotonnerie de la Désirade a fonctionné de 1818 à 1928. Elle était exploitée par la Société Cotonnière de la Désirade, filiale du Groupement Cotonnier du Havre. Elle comportait deux égreneuses qui séparaient les fibres des graines, et une fabrique d’huile qui broyait les graines. Les plantations de cotonniers étaient situées en deux endroits : sur le plateau et dans l’Est de l’île. En 1928 un cyclone détruit les plantations et les installations.
A sa fermeture, les machines sont transportées en Grande-Terre. Le coton récolté à la Désirade est transporté vers Saint-François.
Ancienne cotonnerie
Page 3 / 6 – Nous arrivons à la pointe Est de la Désirade, un plateau désertique. Battue par les vents, la terre est rocailleuse et aride. Pour info, l’unique route qui traverse la Désirade ne fait que 12 kms… Ci dessous, notre 4×4 et au loin, sur la colline, les éoliennes…
Des cabrits se promènent, en liberté
Derrière nous, un beau point de vue
Nous arrivons au phare, le paysage est désertique…
La mystérieuse station météorologique, à l’extrème pointe Est de la Désirade. Cyclones à la Désirade … 1928, seize heures d’apocalypse, 1 300 morts en Guadeloupe. Tout est à reconstruire dans l’île. En 1989 , le 16 et 17 septembre, la Désirade est la première touchée par le cyclone Hugo. Des vents à 34O km/h durant 10 heures. 900 maisons sont sinistrées, seulement 10 restent habitables, les bateaux des pêcheurs sont détruits.
Ce centre météorologique a été abandonné au profit de la nouvelle station du Raizet à Pointe-à-Pitre.
A travers les vitres briséés, la vue sur l’océan.
Une terrasse, sur le toit du centre de météorologie nous offre une vue grandiose sur les alentours
Vue sur le phare