Il reste peu de cases créoles en Guadeloupe. Beaucoup ont été détruites par le cyclone Hugo en 1989. Elles ont été remplacées depuis, par de petites maisons en dur…La case remonte à l’époque des premiers colons. Pour se loger, ils inventent de petites maisons à l’ossature de bois, et au toit à deux pentes.

Dans les grandes propriétés, les cases rudimentaires des esclaves s’organisent autour de celles des colons,  plus grandes et plus confortables. Les cases des colons qui deviendront, au fil du temps, des maisons de maître. Ci-contre,  reconstitution de cases dites « en gaulette » (au toit de paille) à Marie-Galante. Case aux influences amérindiennes, européennes et africaines En 1848, date de l’abolition de l’esclavage, les habitants cultivent de petits jardins créole nourriciers près de leur case. Ils ont également une basse cour, avec poules, cochons. Souvent un arbre à pain, qui donne des fruits à pain très nourrissants. Le jardin est un moyen de survie. A l’origine, la cuisine se faisait dehors, en raison du risque d’incendie et pour éviter les odeurs de nourriture.

Certaines cases en bois sont construites sur des ‘pilotis », des murets, ou de grosses pierres qui isolent la maison du sol et la protègent de l’humidité. La façade est renforcée par des tôles. Une « véranda », ou avancée couverte, protège la façade des intempéries. Les fenêtres sont remplacées  par des jalousies en bois qui tamisent la lumière et laissent passer  l’air frais. Les portes sont fermées par des volets.La case, (de 6 mètres sur 3 en règle générale) est composée deux pièces qui pourront évoluer au fil du temps, selon les moyens financiers et les besoins de la famille.Les cases peintes sont relativement récentes. Seules celles des pêcheurs étaient peintes… ils utilisaient un éventuel surplus de peinture destinée à peindre leurs barques.On remarquera également, que sur l’avant de la case, il n’y a pas de fenêtre, mais deux portes. Selon les possibilités de chacun, la case d’origine est amélioréee au fil du temps. N’oublions pas non plus que, si la case créole fait partie du décor typique de la Guadeloupe, des gens  vivent  aujourd’hui encore dans ces habitations  Les conditions de vie, sous les toles n’y sont évidemment pas faciles…

 

 

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